26 décembre – 3 janvier
Nous réservons un hôtel des plus central pour pouvoir visiter l’art de rue (street art) dont Georgetown est mondialement connue. D’ailleurs la vieille ville a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO entre autre grâce à l’architecture coloniale britannique qui date de la fin du 18ème siècle et les traditions multiculturelles développées par le commerce entre Chinois, Malais et Indiens.
L’hôtel dans lequel nous nous posons fait également partie du patrimoine, c’est une ancienne maison coloniale datant du 18ème siècle, un des seul bâtiment indo-malaisien de la ville: Hutton Lodge.
Les chambres y sont spacieuses et l’ambiance plutôt agréable. Malgré le déjeuner minimaliste nous y resterons 3 nuits.
Nous profitons de la matinée encore relativement fraîche (tout est relatif ici en Malaisie car il fait plutôt chaud entre 30 et 34 degrés) pour nous balader dans la ville.
L’objectif fixé est de repérer un maximum de peintures murales. Certaines commencent à s’effacer avec le temps mais il y en a pour tous les goûts: Mister Bean en fait même partie. Cet objectif ludique rend la visite de la ville moins pénible pour les garçons qui se prennent au jeu.Les fresques, sont signées Ernest Zacharevic, un artiste d’origine lituanienne et ont été commandée par le gouvernement malaisien dans le cadre du festival de Penang en 2012. L’art de Zacharevic se caractérise par la combinaison de la peinture et d’objets quotidiens tels des bicyclettes ou une mobylette, une chaise permettant au grand public d’interagir avec l’oeuvre représentée.
L’artiste est également le moteur du projet artistique « Splash and Burn », axé sur l’industrie de l’huile de palme. Cette industrie omniprésente en Asie ( surtout en Malaisie) est responsable de l’énorme déforestation et de la disparition de l’habitat de nombreux animaux de la jungle, y compris les célèbres orangs outans de Bornéo.
Depuis 2012, d’autres auteurs se sont joints aux oeuvres de E. Z et la ville pullule de belles réalisations. Un autre projet artistique et plus durable a vu le jour: les sculptures en fer forgé. Elles expliquent généralement la ville, le quartier ou tout autre anecdote liée à l’endroit-même. Il y en aurait près de 52 dans toute la ville.
Un tout autre objectif de la visite de cette ville bouillonnante est cette fois, pour Bert: trouver le meilleur café de la ville. Bert nous a donc concocté un joli petit itinéraire mêlant l’utile à l’agréable. Et c’est chose faites lorsqu’au détour d’une ruelle, nous tombons sur un établissement qui torréfie le café au sein même de sa boutique; Easy Brew. L’établissement en question possède quelques machines qui permettent de torréfier le café sur place. Une trentaine de sortes de grains différents sont disponibles. Une fois que le consommateur a fait son choix, le vendeur lui propose un espresso avec le café de son choix.
Il décide alors de le faire terrifier sur place et il le met sous vide. Idéalement le café moulu doit être consommé dans la semaine.
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Commentaire par Helene
Helene 09 février '19 le 09:19
Quelles belles images de malaisie . L’asie Regorge de belles decouvertes . Quels contrastes entre modernite et tradition ,tranquilite et accelaration . Quel fourmillrment humain aussi dans certains coins … j’espere que la vie a 5 vous plait toujours , que vos garçons vous laissent parfois un peu de repit … Bises belges